Avec Nicole Braün, Pierre Létourneau, Marie-José Raymond ,
Michelle Boulizon, Marcel Saint-Germain, Carl Mailhot, Mireille Dansereau, Marc
Laurendeau, Guy Rocher
Film canadien
Genre : chronique
Durée : 1h04
Année de production : 1962
À la fin de l'année universitaire 1961, trois jeunes
étudiants, Denys Arcand, Denis Héroux et Stéphane Venne, décident de réaliser
un film de long métrage relié aux petits à-côtés de la vie universitaire.
Au Festival de Cannes de 1963, deux films représentent le
Canada : Pour la suite du monde (Pierre Perrault, Michel Brault) et Seul ou
avec d’autres. Malgré un accueil chaleureux à Cannes, la réaction de la
critique québécoise a été plus que mitigée, certains n'hésitant pas à démolir
le film.
Réalisé par Denys Arcand
Genre : documentaire
Durée : 2h39
Année de production : 1970
Soulevant une controverse majeure, ce documentaire important
a été réalisé avec la collaboration d’un groupe de cinéastes québécois pour décrire
les conditions de travail difficiles dans l’industrie textile au Québec.
Le film relate la vie des ouvriers dans les manufactures et leurs luttes
syndicales. Il aborde trois problèmes au cœur de la lutte ouvrière : la
fermeture des usines, les maladies industrielles comme la surdité ou les
problèmes pulmonaires consécutives au conditions de travail et les grèves et
actions syndicales.
Réalisé par Denys Arcand
Avec Luce Guilbeault, Marcel Sabourin, René Caron, J.-Léo
Gagnon, Jean-Pierre Saulnier, Gabriel Arcand, Maurice Gauvin, Andrée Lalonde
Film canadien
Genre : polar
Durée : 1h40
Année de production : 1971
Un couple issu de la classe ouvrière se rend avec ses
amis chez un oncle pour lui voler son argent. L'expédition dégénère.
Présenté sur un ton de charge critique, ce film
schématique mais vigoureux présente l'histoire de petites gens entraînées par
la cupidité dans une suite de crimes crapuleux.
Réalisé par Denys Arcand
Film canadien
Genre : documentaire
Durée : 1h54
Année de production : 1972
Parallèle entre les élections de Maurice Duplessis en 1936
et la campagne électorale de 1970 qui marque l'avènement de Robert Bourassa. Le
tout est entrecoupé d'extraits du Rapport Durham de 1839, résultat d'une
enquête menée sur les causes de la rébellion de 1837-38, qui préconisait
l'union des deux Canada (le Haut et le Bas) et l'immigration massive des colons
britanniques pour forcer l'assimilation des Canadiens-français catholiques.
Chocking! Entre Duplessis et Bourassa, il y a eu la Révolution tranquille.
Révolution révolue? Comme plusieurs
films de Denys Arcand, Québec: Duplessis et après… est censuré par la direction
de l'Office national du film : le titre initial, Duplessis est encore en vie, a dû être
changé; une séquence d'ouverture où un ministre distribue de l'argent pour
acheter des votes disparaît; le nom de Pierre Laporte est effacé de la bande
sonore lorsqu'il est mis en relation avec des membres de la pègre. Ce qui reste
du film demeure néanmoins un document historique très intéressant.
Réalisé par Denys Arcand
Avec Luce Guilbeault, Jean Lajeunesse, Pierre Thériault, Frédérique Collin, Roger Lebel, Jean-Pierre Lefebvre, René Caron, J.-Léo Gagnon, Margot Mackinnon, Gabriel Arcand, Jean-Pierre Saulnier
Genre : drame
Durée : 1h34
Année de production : 1973
En l'honneur de l'inauguration d'une autoroute, une réception fastueuse a lieu chez un gros entrepreneur montréalais. Durant la soirée, son épouse le fait chanter.
Le film montre tous les artifices imaginables que ces politiciens véreux utilisent pour asseoir leur pouvoir et construire leur lamentable royaume. Cet abécédaire peut sembler extrémiste, il n'est utilisé par Arcand que pour véhiculer encore plus clairement le message politique. Pour ces dialogues qui font mouche et qui servent un propos glacial ; pour sa distribution idéalement choisie, «Réjeanne Padovani» est vivement recommandée à tous les amateurs de cinéma engagé.
Avec Céline Lomez, Claude Blanchard, Frédérique Collin,
Gabriel Arcand, Serge Thériault, Jocelyn Bérubé, Paule Baillargeon, Roger
Lebel, Louise Cuerrier
Genre : drame
Durée : 1h34
Année de production : 1975
Gina, danseuse de club appréciée et aimée de tous, est
attaquée en pleine nuit, dans sa chambre de motel, par un groupe de fêtards qui
la moleste violemment. À son tour, elle requiert des criminels pour se venger
de ceux qui l’ont agressée.
Arcand,
ici encore et plus manifestement que dans ses films antérieurs, prend
doublement ses distances par rapport à la trame linéaire de sa fiction
ponctuelle : il grève la prostitution (le strip-tease de Gina) d'un coefficient
d'aliénation de classe et, en même temps, il se paye le
luxe d'offrir au public un morceau de son film, On est au coton, enchaîné
depuis cinq ans par la censure fédérale.
Avec Jean-Pierre Ronfard.
Genre : documentaire
Durée : 1h49
Année de production : 1981
Un grand documentaire sur
le Québec et un éditorial cinématographique virulent à l’occasion du référendum
de mai 1980 sur la souveraineté-association. Couvrant les
événements, le cinéaste sort la défaite référendaire du Parti québécois de son
contexte local et la confronte au jugement de l'Histoire, en la soumettant au
feu d'une critique acerbe sous la forme de citations extraites de l'œuvre de
Nicolas Machiavel (magnifiquement interprété par Jean-Pierre Ronfard).
Avec Gabriel Arcand, Anne Letourneau, Jean Carmet, Véronique
Jannot
Film franco-canadien
Genre : comédie dramatique
Durée : 1h45
Année de production : 1984
Dans les années 1950 au Québec, après avoir surpris une
liaison de sa femme Rita avec l'un de ses anciens amants, Ovide voit son épouse
mourir dans un accident d'avion. Il ne tarde pas à être accusé...
Les comédiens
du film Les Plouffe, réalisé en 1981 par Gille Carle, ont réintégré leurs
personnages trois ans plus tard dans Le crime d'Ovide Plouffe, une suite que
Roger Lemelin vient d'écrire à son roman des années 1940, qui avait donné lieu
à un feuilleton radiophonique et à un téléroman. Roger Lemelin a aussi
collaboré aux scénarios des deux adaptations, avec Gilles Carle pour le premier
film et avec Denys Arcand pour le second. Le long métrage réalisé par Arcand et
destiné aux salles constitue les deux derniers épisodes d'une mini-série de
six, dont les quatre premiers, réalisés par Carle ne sont destinés qu'à la
télévision.
Réalisé par Denys Arcand
Avec Dominique Michel, Dorothée Berryman, Louise Portal,
Pierre Curzi, Geneviève Rioux
Film canadien
Genre : comédie
Durée : 1h35
Année de production : 1985
Quatre messieurs et leurs
compagnes, parallèlement puis simultanément, font le bilan de leur vie
sentimentale et sexuelle.
Alertement mené, brillamment
dialogué et baigné d’un humour acerbe, ce film très drôle glisse
progressivement vers l’amertume lorsque les personnages tombent les masques.
Réalisé par Denys Arcand
Avec Lothaire Bluteau, Catherine Wilkening, Rémy Girard
Film canadien
Genre : comédie dramatique
Durée : 1h55
Année de production : 1989
A Montréal, une troupe de théâtre monte en spectacle une
vie de Jésus moderne.
Avec une réelle ingéniosité, le scénario adapte la lecture
des Évangiles à la société du spectacle. Loin de toute bondieuserie, le film
est d’une modernité passionnante.
Avec Domini Blythe, Rémy Girard, Paule Baillargeon, Guylaine
Saint-Onge, Raoul Trujillo, John Gilbert, Diego Matamoros
Genre : sketches
Année de production :
1991
Montréal
vu par… est un film québécois produit en 1991. Le film est constitué de six courts
récits de six réalisateurs canadiens autour du thème Montréal :
Denys
Arcand (Vue d’ailleurs), Michel Brault (La dernière partie), Atom
Egoyan (En passant), Jacques Leduc (La toile du temps), Léa Pool (Rispondetemi)
et Patricia Rozema (Desperanto).
Réalisé par Denys Arcand
Avec Thomas Gibson, Ruth Marshall, Cameron Bancroft, Mia
Kirshner, Joanne Vannicola, Matthew Ferguson, Rick Roberts
Film canadien
Genre : comédie
Durée : 1h40
Année de production : 1993
Une cohabitation entre deux amis en quête du partenaire
idéal, est troublée par l’apparition d’un tueur en série.
Comme d’habitude chez Denys Arcand, des personnages
attachants, un scénario bien ficelé et une interprétation de qualité.
Avec Gaston
Lepage, Benoît Brière, Chantal Baril, Roger Blay, Lorne Brass, André Melançon,
Jean-Claude Germain, Louise Laparé
Film canadien
Genre :
drame
Durée :
1h30
Année
de production : 1996
L’amitié
naissante entre Marcel et Joseph, deux itinérants partis à la recherche d'un
ami en difficulté.
À travers le portrait touchant et plein d’humour de ces deux marcheurs
infatigables, philosophes et libres, Arcand pose un regard attendri sur le
Montréal des laissés pour compte et dresse un portrait peu reluisant de notre
société moderne. À ce titre, la ville est filmée de façon plutôt inusitée et la
photographie de Guy Dufaux donne un côté à la fois irréel et étrange à la
métropole québécoise. Une réussite. Tourné à l'origine en 16mm, Joyeux calvaire
était à l'origine produit pour la télévision. Il gagna trois Prix Gémeaux en
1997 (Meilleure émission dramatique, Meilleure réalisation: émission
dramatique, Meilleur texte émission dramatique (Claire Richard). Par la suite,
le film a été gonflé en 35mm pour une sortie en salles.
Avec Jessica
Paré, Dan Aykroyd, Charles Berling, Thomas Gibson, Robert Lepage, Frank
Langella
Film franco
canadien
Genre :
comédie
Durée : 1h40
Année de
production : 2000
Une joueuse de
hockey connaît une ascension énorme en devenant top model.
Même si le
film est émaillé de détails amusants, le propos global est décevant. Que les
top models puissent être traités comme des objets, on s’en doutait.
Réalisé par
Denys Arcand
Avec Rémy
Girard, Stéphane Rousseau, Dorothée Berryman, Louise Portal, Dominique Michel.
Film
canado-français
Genre :
comédie dramatique
Durée :
1h40
Année de
production : 2003
Un homme
malade reçoit le soutien de sa famille et de ses amis. Tous ensemble, ils se
souviennent des années passées et tirent le bilan de leur existence.
17 ans après
« Le déclin de l’empire américain », Denys Arcand signe à nouveau un
film riche en excellentes répliques, qui dose savamment l’humour et l’émotion.
Une réussite primée aux oscars, aux César et à Cannes.
Réalisé par
Denys Arcand
Avec Marc
Labrèche, Diane Kruger, Sylvie Léonard, Caroline Néron, Rufus Wainwright
Film canadien
Genre :
comédie dramatique
Durée :
1h45
Année de
production : 2007
Un
fonctionnaire, lassé par son métier et sa vie de famille, se réfugie dans des
fantasmes.
Un film
amusant mais pas vraiment passionnant.
Réalisé par
Denys Arcand
Avec Mélanie
Thierry, Eric Bruneau, Melanie Merkosky, Marie-Josée Croze
Film canadien
Genre :
drame, romance
Durée :
1h43
Année de
production : 2014
Luc, un jeune
et brillant architecte dont le talent n'est pas encore reconnu, mène une vie
paisible avec sa femme Stéphanie, monitrice de sport, dans la merveilleuse
région de Charlevoix. Belle maison, belle femme, des amis fidèles, la chasse,
le ski... une vie parfaite, dirait-on. Invité à un colloque d'architecture à
Toronto, il rencontre Lindsay, une femme mystérieuse qui bouleversera sa vie.
Le film a été
froidement accueilli par la critique québécoise. Même si plusieurs ont souligné
sa superbe facture visuelle, de nombreux critiques ont déploré le manque de
profondeur de l'oeuvre, illustrée notamment par ses dialogues superficiels.


La Chute de l’Empire américain
Réalisé par Denys Arcand
avec Alexandre Landry, Maripier Morin, Rémy Girard
Film canadien
Genre : policier, comédie
Durée : 2h10
Année : 2019
Témoin d’un hold-up sanglant, un livreur de Montréal se retrouve avec un énorme magot dont il ne sait que faire.
"La Chute de l’empire américain" commence comme un film de Quentin Tarantino, avec son braquage raté et violent ("Reservoir Dog"). Il se poursuit tel un film des frères Cohen comme "No Country for Old Men". Il continue enfin comme du pur Denys Arcand dans le démontage perspicace de faits de société, sur un ton de comédie débridée.
Réalisé
par Denys Arcand
Avec Rémi Girard, Sophie Lorain, Marie-Mai
Film canadien
Genre : comédie
Durée : 1h55
Année de production : 2023
Avec Rémi Girard, Sophie Lorain, Marie-Mai
Film canadien
Genre : comédie
Durée : 1h55
Année de production : 2023
Dans
une ère d’évolution identitaire, Jean-Michel, un célibataire
de 70 ans, a perdu tous ses repères dans cette société et
semble n’avoir plus grand chose à attendre de la vie. Mais voici
que dans la maison de retraite où il réside, Suzanne, la
directrice, est prise à partie par de jeunes manifestants qui
réclament la destruction d’une fresque offensante à leurs yeux.
Alors qu’il observe avec ironie cette époque post pandémique
où tout lui semble partir à la dérive, Jean-Michel reprend en
main sa vie... et celle des autres.
Si la situation entraîne imbroglios politiques et désaccords existentiels, le film a la judicieuse idée, tout en se questionnant sur les crispations identitaires contemporaines, de privilégier l’humour et même d’oser la comédie sentimentale. Le récit progresse au rythme lent de son héros, mais distille un charme qui doit beaucoup à l’interprétation fluide de Rémy Girard et à une photographie élégante.
Si la situation entraîne imbroglios politiques et désaccords existentiels, le film a la judicieuse idée, tout en se questionnant sur les crispations identitaires contemporaines, de privilégier l’humour et même d’oser la comédie sentimentale. Le récit progresse au rythme lent de son héros, mais distille un charme qui doit beaucoup à l’interprétation fluide de Rémy Girard et à une photographie élégante.