Réalisé par Lars Von
Trier
Avec Michael Elphick, Me
Me Lai, Esmond Knight, Jerold Wells
Film danois
Genre : drame
Durée : 1h45
Année de
production : 1984
Un inspecteur en proie à
de graves troubles psychologiques, traque un assassin d’enfants.
Avec ce premier film
fascinant et visuellement superbe, Lars von Trier révèle l’originalité de son
talent. Prix de la Commission Supérieure Technique au festival de Cannes.
Réalisé par Lars Von
Trier
Avec Allan De Waal, Ole
Ernst, Michael Gelting, Colin Gilder, Udo Kier
Film danois
Genre : drame
Durée : 1h45
Année de
production : 1987
Deux cinéastes mêlent
leur histoire et le scénario qu’ils écrivent.
Un film à l’ambiance
complètement tordue, où Lars von Trier joue avec ses effets. On peut se laisser
emballer par le style hypnotisant du cinéaste.
Avec Jean-Marc Barr,
Barbara Sukowa, Jorgen Reenberg
Film franco danois
Genre : drame
Durée : 1h50
Année de
production : 1991
A la fin de la Seconde
Guerre mondiale en Allemagne, un Américain se retrouve complice malgré lui,
d’un groupe de terroristes nazis.
Un voyage hypnotique aux
images somptueuses directement inspirées par l’expressionnisme allemand.
Fascinant et parfaitement maîtrisé.
Avec Stellan Skarsgård,
Emily Watson, Katrin Cartlidge, Jean-Marc Barr
Film franco danois
Genre : 2h38
Durée : drame
Année de
production : 1996
Une histoire d’amour fou
dans une communauté austère, dans un village côtier du nord de l’Ecosse.
L’amour fou selon von
Trier : un mélodrame filmé comme un reportage, caméra à l’épaule. Une
œuvre sensuelle, bouleversante et flamboyante. Grand prix du jury à Cannes en
1996.
Les idiots
Réalisé par Lars Von
Trier.
Avec Bodil Jørgensen,
Jens Albinus, Anne Louise Hassing, Troels Lyby
Film danois.
Genre : comédie
dramatique
Durée : 1h47
Année de
production : 1998.
Titre original :
IDIOTERNE
Une femme rencontre des
amis qui se font passer pour des débiles mentaux. Mais l’audace du meneur de la
bande leur fait perdre bientôt le contrôle de la situation.
Tant par son histoire
que par ses choix de réalisation, Lars von Trier tente une authenticité
toujours plus grande et donne naissance
à un film drôle et intelligent (contrairement
à ce qu'indique le titre) qui fait réfléchir sur le sens des mots bonheur et
liberté.
Avec Catherine Deneuve,
Björk, David Morse, Peter Stormare
Film danois
Genre: drame musical
Durée : 2h19
Année de
production : 2000
Une modeste ouvrière
condamnée à la cécité par une grave maladie héréditaire, se sacrifie pour
sauver les yeux de son fils.
Lars von Trier réalise
un film étonnant qui doit beaucoup à Björk, qui a obtenu un prix
d’interprétation plus que mérité à Cannes. De son côté, le film a eu la palme
d’or.
Réalisé par Lars von
Trier
Avec Nicole Kidman, Paul
Bettany, Lauren Bacall, Ben Gazzara
Film danois
Genre : drame
Durée : 2h55
Année de
production : 2003
Dans les années 1930,
une fugitive débarque à Dogville, dans les Rocheuses : les habitants la
cachent en échange de menus travaux.
Un film très théâtral,
pratiquement sans décors : le pari était osé et ça marche car on se
concentre forcément sur la dramaturgie. L’histoire est très forte avec une fin
terrifiante. Nicole Kidman est impressionnante.
Five obstructions
Réalisé par Lars von
Trier et Jorgen Leth
Avec Claus Nissen,
Majken Algren Nielsen, Daniel Hernandez Rodriguez, Jacqueline Arenal
Film danois
Genre : comédie
dramatique
Durée : 1h30
Année de production :
2003
Titre original : De
fem benspænd
Lars von Trier considère
THE PERFECT HUMAN (1967) comme l'un de ses films cultes. Il défie son
réalisateur, Jørgen Leth, de tourner cinq remakes de ce court-métrage. Pour
chaque projet, il va lui imposer de nouvelles " obstructions " le
forçant à repenser l'histoire et les personnages de son film original. Leth
devra gérer restrictions, ordres et autres interdictions.
Un film fascinant et
totalement inédit autour d'un cinéaste qui accepte de recréer totalement une de
ses premières œuvres. Un voyage initiatique au cœur du processus de la
création cinématographique.
Réalisé par Lars von
Trier
Avec Bryce Dallas
Howard, Isaach De Bankolé, Danny Glover, Willem Dafoe
Film dano-franco-suédois
Genre : drame
Durée : 2h15
Année de
production : 2005
En 1933 aux Etats-Unis,
une jeune femme découvre avec horreur une communauté de Noirs vivant encore en
esclavage. Elle décide de les pousser à s’émanciper.
Deux ans après
« Dogville », Lars von Trier poursuit son portrait acide de
l’Amérique, dans le même style dépouillé. Succédant à Nicole Kidman, Bryce
Dallas Howard s’en tire avec les honneurs.
Réalisé par Lars von
Trier
Avec Jens Albinus, Peter
Gantzler, Benedikt Erlingsson, Iben Hjejle, Henrik Prip
Film dano-franco-suédois
Genre : comédie
Durée : 1h40
Année de production :
2006
Traversant de sérieuses
difficultés, une PME scandinave spécialisée dans l’informatique trouve de
potentiels repreneurs. Mais qui est vraiment son directeur ?
Sorti de ses expériences
sur « Dogville » et « Manderlay », Lars von Trier a signé
cette comédie où l’on reconnaît son style acide et iconoclaste.
Réalisé par Lars von
Trier (segment « Occupations ») et 34 autres réalisateurs
Avec Jacques Frantz,
Lars von Trier
Film français
Genre : sketches
Durée : 1h40
Année de production :
2007
Chacun son cinéma est un
film à sketches français réalisé à l'occasion des 60 ans du Festival de Cannes
en 2007.
Un bouquet de 33 fleurs
filmiques, au parfum forcément inégal mais indubitablement enivrant et
original. Format très court oblige, trois minutes, les segments comiques sont
les plus efficaces.
Avec Willem Dafoe,
Charlotte Gainsbourg, Storm Acheche Sahlstrøm
Film franco-germano-danois-polonais
Genre : drame
Durée : 1h44
Année de
production : 2009
Un couple en deuil se
retire à " Eden ", un chalet isolé dans la forêt, où ils espèrent
guérir leurs coeurs et sauver leur mariage. Mais la nature reprend ses droits
et les choses vont de mal en pis...
Une surenchère dans la
crudité et l'horreur. Au-delà d'un message criant de naïveté et de misogynie
sur l'inéluctable responsabilité de la femme dans la déchéance d'un couple,
Antichrist marque par ses images chocs.
Avec Kirsten Dunst, Charlotte
Gainsbourg, Alexander Skarsgård, Kiefer Sutherland
Film danois, suédois,
français, allemand, italien, espagnol
Genre : drame
Durée : 2h10
Année de
production : 2011
À l'occasion de leur
mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de
la soeur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète
Melancholia se dirige vers la Terre...
Lars Von Trier continue
de transformer sa dépression en véritable oeuvre d'art et signe - non pas dans
la fureur mais cette fois dans la sérénité - l'un de ses plus beaux cauchemars.
Réalisé par Lars von Trier
Avec Charlotte Gainsbourg, Stellan Skarsgard, Stacy Martin,
Shia LaBeouf, Christian Slater
Film danois, allemand, français, belge, britannique
Genre : drame
Durée : 1h58
Année de production : 2013
La folle et poétique histoire du parcours érotique d'une
femme, de sa naissance jusqu'à l'âge de 50 ans, racontée par le personnage
principal, Joe, qui s'est auto-diagnostiquée nymphomane. Par une froide soirée
d’hiver, le vieux et charmant célibataire Seligman découvre Joe dans une
ruelle, rouée de coups. Après l'avoir ramenée chez lui, il soigne ses blessures
et l’interroge sur sa vie. Seligman écoute intensément Joe lui raconter en huit
chapitres successifs le récit de sa vie aux multiples ramifications et
facettes, riche en associations et en incidents de parcours.
Plus subtile que provocatrice, cette œuvre brillante n’a
rien de sensuellement excitant. Il s’agit d’un film d’auteur aux frontières du
cinéma expérimental. Ce qui est dit et montré est précis jusqu’à la crudité,
mais simultanément très intellectuel et stylisé, un peu à la manière de ce
qu’avait tenté Alain Robbe-Grillet à une époque.
Réalisé par Lars von Trier
Avec Charlotte Gainsbourg, Shia LaBeouf, Uma Thurman,
Stellan Skarsgard, Connie Nielsen
Film danois, allemand, français, belge, britannique
Genre : drame
Durée : 2h04
Année de production : 2013
La folle et poétique histoire du parcours érotique d'une
femme, de sa naissance jusqu'à l'âge de 50 ans, racontée par le personnage
principal, Joe, qui s'est auto-diagnostiquée nymphomane. Par une froide soirée
d’hiver, le vieux et charmant célibataire Seligman découvre Joe dans une
ruelle, rouée de coups. Après l'avoir ramenée chez lui, il soigne ses blessures
et l’interroge sur sa vie. Seligman écoute intensément Joe lui raconter en huit
chapitres successifs le récit de sa vie aux multiples ramifications et
facettes, riche en associations et en incidents de parcours.
Cinéaste sans concession qui a mis le sexe et la morale
au cœur de sa quête cinématographique, le Danois réussit son pari osé et
courageux de poser une équation inédite à l’écran sans jamais tomber dans le
scabreux, tout en étant explicite.
THE
HOUSE THAT JACK BUILT
Réalisé
par Lars von Trier
Avec
Matt
Dillon, Bruno
Ganz, Uma
Thurman
Origine :
États-Unis
Genre :
drame, thriller
Durée :
2h35
Année
de production : 2018
États-Unis,
années 70. Nous suivons le très brillant Jack à travers cinq
incidents et découvrons les meurtres qui vont marquer son parcours
de tueur en série. L'histoire est vécue du point de vue de Jack. Il
considère chaque meurtre comme une œuvre d'art en soi. Alors
que l'ultime et inévitable intervention de la police ne cesse
de se rapprocher (ce qui exaspère Jack et lui met la pression) il
décide - contrairement à toute logique - de prendre de plus en plus
de risques.
On
retrouve la méthode narrative éprouvée sur «Nymphomaniac», son
précédent film, avec des souvenirs chapitrés et de nombreuses
digressions qui viennent commenter le récit principal. Si la
descente aux enfers (au sens propre comme au sens figuré) aurait
sans doute mérité de sauter quelques cercles, il y a quelque chose
de fascinant d’observer un artiste mettre ainsi à nues ses
névroses, toujours avec ce fameux humour «danois», cette distance
ironique qui permet de désamorcer l’horreur, ou plutôt d’en
jouer avec un cynisme inquiet. Sur le plan formel, Lars von Trier et
son chef opérateur Manuel Alberto Claro osent des plans
numériques d'une «laideur» assumée, notamment dans un épilogue
qui rappelle le «Faust» d'Aleksandr Sokourov. Malaisant,
passionnant, confus, «The House That Jack Built» ne laissera
personne indifférent, c'est justement ce que recherche son auteur.