9 juil. 2012

Max Ophuls

Réalisateur français de naissance allemande, 1902 - 1957

 


Le studio amoureux
Réalisé par Max Ophüls
Avec Gustav Fröhlich, Anny Ahlers, Lien Deyers
Film allemand
Genre : comédie
Durée : 1h13
Année de production : 1931
Titre original : Die verliebte Firma
L'équipe de tournage d'un film tombe sous le charme d'une modeste et jolie employée des postes du village où ils opèrent. Ils n'ont bien vite plus qu'une idée en tête, lui faire remplacer l'irritable vedette du film...






La fiancée vendue
Réalisé par Max Ophuels
Avec Willi Domgraf-Fassbaender, Jarmila Novotna, Otto Wernicke, Hermann Kner, Maria Janowska, Paul Kemp, Karl Valentin
Film allemand
Genre : comédie musicale
Durée : 1h16
Année de production : 1932
Titre original : Die Verkaufte Braut
Deux jeunes gens souhaitent s’épouser. Mais leur désir est contrarié par les parents de la demoisellle qui lui préfèrent un « meilleur parti ».
Deuxième long-métrage de Max Ophuls qui avait par contre déjà mis en scène plusieurs opéras. Sur la musique de Smetana, une comédie en allemand, survoltée et chantée. Très désuet et réservé aux inconditionnels d'Ophüls. La distribution réunit Jarmila Novotna et Karl Valentin, une légende de la scène d'opéra et la star du cabaret.

Les joyeux héritiers
Réalisé par Max Ophüls
Avec Lien Devers, Heinz Rühmann, Ida Wüst
Film allemand
Genre : comédie
Durée : 1h16
Année de production : 1932
Titre original : LACHENDEN ERBEN
Un homme, qui vient de mourir, a légué son entreprise de champagne à son neveu s’il arrête de boire pendant quatre semaines.
On se croirait chez le Lubitsch de la même époque, le film est bien rythmé, plein de gaieté et se déguste comme une ode au vin et à l'ivresse.




 
Réalisé par Max Ophüls
Avec Magda Schneider, Wolfgang Liebeneiner, Luise Ulrich, Carl Esmond
Film allemand
Genre : drame
Durée : 1h25
Année de production: 1932
A Vienne, avant la guerre de 1914-1918. Christine, fille unique d'un violoniste s'éprend d'un officier de la garde impériale, Fritz Lobheimer pour qui elle n'est qu'un intermède dans une liaison plus "aristocratique" avec une femme du monde. Mais le mari de cette dernière le poursuit de sa vengeance et va le provoquer en duel...
Un film fondateur dans l’œuvre de Max Ophuls. L’histoire est magnifique et émouvante et la mise en scène fascinante.


Réalisé par Max Ophuls
Avec Magda Schneider, Georges Liebeneiner, Georges Rigaud, Simone Heliard, Abel Tarride
Film français
Genre : drame
Durée : 1h25
Année de production: 1933
A Vienne, avant la guerre de 1914-1918. Christine, fille unique d'un violoniste s'éprend d'un officier de la garde impériale, Fritz Lobheimer pour qui elle n'est qu'un intermède dans une liaison plus "aristocratique" avec une femme du monde. Mais le mari de cette dernière le poursuit de sa vengeance et va le provoquer en duel...
Version française de "LIEBELEI", Une histoire d’amour table sur le succès de Liebelei d’Ophuls lui-même dont il réutilise largement le matériel initial (acteurs allemands doublés en français, curieuse « inversion » du sens de la promenade en traîneau reprise telle quelle de la version originale).

 
Réalisé par Max Ophuls
Avec Henri Garat, Fernand Fabre, Lily Damita, Charles Fallot
Film français
Genre : policier
Durée : 1h
Année de production: 1933
Un jeune financier est sur le point de réaliser une affaire qui ruinera ses concurrents. Ceux-ci l'enlèvement et l'enferment dans une villa où il est gardé par une jolie fille. L'homme d'affaires et sa geôlière tombent amoureux l'un de l'autre et parviennent à s'échapper.
Un petit film policier dans lequel Max Ophüls ne se montre guère à l'aise.




 
La dame de tout le monde
Réalisé par Max Ophüls
Avec Isa Miranda, Memo Benassi, Tatyana Pavlova
Film italien
Genre : drame
Durée : 1h25
Année de production: 1934
Après une tentative de suicide, une actrice de cinéma fait le point sur sa vie.
L’unique film italien de Max Ophuls. Ce très sombre drame mis  en scène prodigieusement, est étonnant de modernité, et injustement peu connu. Isa Miranda est sublime avec un visage qui rappelle à la fois Garbo et Dietrich. Ce film est annonciateur de deux chefs d’œuvre futurs d’Ophuls : Lettre à une inconnue et Lola Montès.


 
Réalisé par Max Ophuls
Avec Simone Berriau, Gina Manès, Catherine Fonteney, Thérèse Dorny, Georges Rigaud
Film français
Genre : comédie  dramatique
Durée : 1h22
Année de production: 1935
Une fille de la campagne monte à Paris et entre dans un music hall de troisième ordre où elle va perdre ses illusions.
Un mélodrame ultra-conventionnel que la touche de Colette (scénariste dont la contribution est mise en avant par le générique à une époque où Max Ophuls n’avait pas la réputation qu’il a aujourd’hui) vient épicer un peu. Cette touche se résume en deux mots: saphisme et stupéfiants. Soit les ingrédients de la débauche qui guette la jeune et candide provinciale. Autant dire que, Colette ou pas Colette, l’histoire n’en reste pas moins balisée de bout en bout. Max Ophuls, lui, ne révèle sa présence derrière la caméra qu’en de rares intermittences.  Il y a une poignée de beaux mouvements d’appareil, notamment un fabuleux panoramique à 360 degrés qui révèle les coulisses du théâtre avec toutes les actrices en train de se préparer. Ceci étant, Divine reste un film franchement mineur dans l’œuvre du cinéaste.

Réalisé par Max Ophüls
Avec Simone Berriau, Catherine Fonteney, Laure Diana, Jacqueline Daix, Georges Vitray, Camille Bert, Marc Valbel
Film français
Genre : comédie fantastique
Durée : 1h25
Année de production: 1936
Trois fantômes se rejoignent le soir des fiançailles d'une jeune fille, l'un d'entre eux est son père, le deuxième l'amant de sa mère, le troisième son premier amour. Se liguant, ils vont tenter d'arracher la jeune fille à sa future vie dont elle ne veut pas.
Cette fantaisie de la première période française du grand Max est moins un film fantastique, malgré les effets spéciaux, qu'une vive critique des mariages de convenances et une ode à l'amour véritable. C'est assez daté, mais joliment filmé, plein d'ironie et d'humour pétillant.

Comédie de l’argent
Réalisé par Max Ophüls
Avec Herman Bouber, Rini Otte, Cor Ruys, Matthieu van Eysden
Film néerlandais
Genre : comédie dramatique
Durée : 1h29
Année de production: 1936
Un brave coursier de banque perd une somme importante d'argent et se trouve accusé de vol. Relâché faute de preuves, il se voit proposer curieusement la direction d'une société immobilière.






Réalisé par Max Ophuls
Avec Michiko Tanaka, Pierre Richard-Willm , Sessue Hayakawa, Roland Toutain
Film français
Genre : drame
Durée : 1h43
Année de production: 1937
Yoshiwara est le quartier réservé de Tokyo, où les geishas exercent leur métier. Afin de sauver leur patrimoine familial en danger, les parents de Kohana envoient celle-ci se prostituer. Là, elle fait la connaissance de plusieurs personnages, dont le lieutenant russe Serge Polenoff et le coolie Isamo. La rivalité amoureuse des deux hommes va finir en drame...
Une mise en scène brillante et un noir et blanc magnifique et extrêmement soigné mais scénario caricatural. De plus, le fait que des Asiatiques" soient joués par des Européens enlève toute crédibilité.  Mais bizarrement, il y a un réel souffle mélodramatique et poétique qui porte ce tout inégal.

Réalisé par Max Ophuls
Avec Annie Vernay, Pierre-Richard Willm, Jean Galland
Film français
Genre : drame
Durée : 1h30
Année de production: 1938
Un jeune homme ardent, épris de la fiancée de son ami, n’a d’autre issue que le suicide.
L’adaptation du classique de Goethe, une suite de lettres qui relatent les états d’âme de leur auteur, n’était pas évidente à une époque, les années 30, où seul un génial franc-tireur comme Guitry osait la voix-off pour nous faire partager l’intimité mentale de son personnage (Le roman d’un tricheur).
Pour adapter Les souffrances du jeune Werther, les scénaristes ont plié le roman à leurs conventions, ils ont retranché, inventé, changé l’essence même de l’œuvre littéraire pour y substituer une narration plus factuelle et plus visuelle, plus conforme aux canons du cinéma français d’alors. Indéniablement, le film n’est pas aussi profond que le livre lorsqu’il s’agit d’exprimer les sentiments d’absolu du jeune héros. Mais les idées cinématographiques des auteurs pour traduire le texte à l’écran sont parfois très belles. C’est le cas notamment de la photographie en clairs-obscurs à tendance expressionniste ou la narration moins centrée sur Werther qui tempère le romantisme de Goethe et donne une importance nouvelle à Charlotte. Et c’est là qu’on retrouve la patte d’Ophuls, c’est dans ce portrait de passionnée vertueuse qui a à voir avec toute une tradition romanesque française (les Mme de Rênal, Mme de Mortsauf, Mme d’Orgel…) mais pas avec Goethe. Werther est donc un film intéressant loin d’égaler la puissance d’expression du chef d’œuvre de Goethe, mais contenant suffisamment de beautés pour que l’amateur prenne le temps d’y jeter un oeil attentif.

Réalisé par Max Ophuls
Avec Edwige Feuillère, Georges Rigaud, Michel François, Georges Lanne
Film français
Genre : drame
Durée : 1h22
Année de production: 1939
Les circonstances de la vie amènent Evelyne, mère d'un petit garçon, à exercer le métier d'entraîneuse. Elle retrouve par hasard un ami canadien, George, devenu un homme riche et estimé. Eprise de lui, elle lui cache sa déchéance.
Le scénario un peu mince et la mise en scène assez classique mais par petites touches, Ophuls sait transformer cette sombre intrigue en inéluctable illustration des affres du destin. Le portrait de l’héroïne est pathétique et tragique, à l'instar de Lola Montès ou de la Lisa de "Lettre d'une inconnue ».

Réalisé par Max Ophuls
Avec Edwige Feuillère, John Lodge, Aimé Clariond
Film français
Genre : drame historique
Durée : 1h35
Année de production: 1940
Le suicide de l'archiduc Rodolphe à Mayerling, en 1889, a laissé vacant la succession d'Autriche-Hongrie. C'est François-Ferdinand, le neveu de François-Joseph, qui en est l'héritier. Or il détonne par ses positions, jugées bien trop libérales. Sa largesse et son ouverture d'esprit l'empêchent de s'entendre avec le monarque, souverain despotique. François-Ferdinand a décidé d'épouser Sophie Chotek, une comtesse tchèque dont il s'est épris. Son oncle le contraint à faire un mariage morganatique, qui empêchera sa descendance d'accéder au trône...
Avant d'en venir au rendez-vous (réputé à l'origine de la seconde guerre), Ophüls déploie les préparatifs à toute manifestation officielle et  immortalise le couple Edwige Feuillères/John Lodge. L’intelligence du point de vue historique suffit à distinguer ce film du ringard Mayerling de Litvak. La romance est finement mêlée à la marche de l’Histoire. On regrettera cependant que la mise en scène d’Ophuls soit académique. On n’y retrouve pas les fameuses arabesques du cinéaste.  Heureusement, les comédiens sont bons, Edwige Feuillère est égale à elle-même tandis que John Lodge est une bonne surprise. Le film commencé en 1939 connut une interruption pour cause de guerre pour de vrai et le tournage reprit vaille que vaille en 1940. Bref, sans être dénué de qualités, De Mayerling à Sarajevo est un semi-échec bien excusable compte tenu de son contexte de production.

L'exilé
Réalisé par Max Opuls
Avec Douglas Fairbanks Jr., María Montez, Rita Corday
Film américain (Etats-Unis)
Genre : aventure
Durée : 1h35
Année de production: 1947
Le roi Charles II en exil en Hollande se réfugie auprès d’une charmante aubergiste. Il doit reprendre son trône aux puritains mais apprécie la compagnie de la demoiselle.
Ce premier film réalisé par Max Ophuls à Hollywood est une bondissante et malicieuse fantaisie historique de cape et d’épée superbement mis en scène (de longs travellings soyeux) malgré des décors de carton pâte. Une fantaisie intelligente et joliment maniérée à découvrir.


Lettre d'une inconnue
Réalisé par Max Opuls
Avec Joan Fontaine, Louis Jourdan, Mady Christians
Film américain (Etats-Unis)
Genre : drame
Durée : 1h25
Année de production: 1948
En cette mâtinée de l’an 1900, Stefan Brand s’apprête à fuir Vienne. Il doit se battre en duel contre un mari trompé et ne place pas assez haut son honneur pour risquer ainsi sa vie. C’est alors qu’il reçoit une lettre d’une inconnue, une certaine Lisa Berndle qui lui explique l’avoir aimé d’un amour absolu, n'avoir vécu que dans son ombre.
Il s’agit du deuxième film américain de Max Ophüls et probablement son plus beau. Cette adaptation d’un roman de l’autrichien Stefan Zweig est une histoire belle et tragique que Max Ophüls met en images avec une délicatesse infinie. Avec pour cadre une atmosphère de début de siècle parfaitement reconstituée, il parvient à retranscrire toute la fragilité de ses deux personnages par la sensibilité de sa mise en scène. La caméra ophulsienne se promène dans les couloirs des maisons, remonte les escaliers, longe les quais des gares, passe d'un personnage à l'autre avec autant de virtuosité que de naturel. C'est le triomphe de ce baroque fluide qui capte et communique au public les émotions les plus intimes des personnages à partir de leur évolutions et de leurs déplacements dans l'espace. Joan Fontaine et Louis Jourdan sont remarquables et donnent beaucoup de profondeur à leur personnage. Le temps ne semble pas avoir de prise sur les grands films : plus de soixante ans après sa sortie, Lettre d’une inconnue reste absolument remarquable par l’élégance de sa mise en scène et est la preuve même qu’Hollywood a su prendre sous son aile de grands cinéastes étrangers sans aliéner leur style pour autant.

Pris au piège
Réalisé par Max Opuls
Avec James Mason, Barbara Bel Geddes, Robert Ryan
Film américain (Etats-Unis)
Genre : drame
Durée : 1h35
Année de production : 1949
Titre original : CAUGHT
Une jeune fille qui rêve de réussite sociale, rencontre un homme très riche, séduisant et froid, qui décide de l'épouser pour contredire son psychanalyste à qui il raconte sa déception après qu'elle n'ait point cédé à ses avances conquérantes. La jeune fille se laisse prendre au piège, et épouse son vrai-faux prince charmant, qui la délaisse aussitôt qu'il en a fait sa chose, la considérant plus comme un accessoire décoratif, que comme sa femme.
Ce film a le défaut de présenter un scénario assez peu travaillé, restant dans le conventionnel, sans surprise ni originalité. Malgré sa grande maîtrise de la mise en scène, Max Ophüls ne parvient pas vraiment à donner une personnalité au film et on ne retrouve que rarement le style baroque du cinéaste et ses arabesques visuelles légendaires.

Les désemparés
Réalisé par Max Opuls
Avec James Mason, Joan Bennett, Geraldine Brooks
Film américain (Etats-Unis)
Genre : drame
Durée : 1h22
Année de production: 1949
Lucia Harper vit avec ses deux enfants et son beau-père dans leur belle villa de Balboa. Avec son mari souvent absent, elle doit veiller seule à la bonne organisation du foyer. Lorsqu’elle apprend que sa fille, Bea, a une liaison avec l’escroc Ted Darby, elle lui ordonne d’y mettre fin immédiatement. Mais l’entrevue entre les deux jeunes gens tourne mal et Darby est tué. Lucia retourne sur les lieux et se débarrasse du corps…
Dernier film tourné aux Etats-Unis par Max Ophuls. Film à petit budget, mal accueilli à sa sortie, il bénéficie pourtant aujourd’hui d’une certaine aura car c’est une oeuvre personnelle. Il y a d’abord la facture. Le découpage en plans-séquences  et les contrastes du noir et blanc siéent parfaitement à l’univers du film noir. Cela crée une certaine poésie visuelle qui ne verse pas dans l’esthétisme gratuit car les travellings virtuoses sont avant tout au service d’une narration qu’ils vivifient considérablement.  Il y a aussi une bifurcation narrative qui, à mi-chemin, donne tout son sel au film. Subtilement, le film noir se fait mélodrame. Les sentiments s’immiscent dans la mécanique du chantage. Les prétextes un peu grossiers de l’intrigue policière sont oubliés et on se focalise sur les réactions d’une femme bien sous tout rapport qui souffre du secret qu’elle porte et se met à douter de sa condition sociale et sentimentale. On retrouve dans ce film de commande  l’acuité du regard du cinéaste sur la légèreté de la femme et le tragique qui la guette. Et ça donne lieu à de très belles scènes d’autant que Joan Bennett convient parfaitement au rôle de l’héroïne.

Réalisé par Max Ophuls
Avec Anton Walbrook, Daniel Gélin, Danielle Darrieux, Simone Signoret, Serge Reggiani, Gérard Philipe, Odette Joyeux, Jean-Louis Barrault, Simone Simon, Fernand Gravey, Isa Miranda
Film français
Genre : comédie
Durée : 1h37
Année de production: 1950
Sous l’impulsion d’un meneur de jeu, une ronde des couples commence.
Ce  classique du cinéma romantique adapté du roman d’Arthur Schnitzler est le premier des quatre films que réalisa Max Ophüls quand il revint en France. Ce fut un très grand succès malgré la forme assez abstraite du film notamment du fait de la présence d’un meneur de jeu qui vient introduire et même commenter chacune des saynètes, une manière personnelle et originale d’éviter l’effet assemblage des films à sketches. C’est de la ronde de l’amour dont il s’agit, l’amour sous toutes ses formes depuis le soldat hermétique à tout sentiment jusqu’au tourbillon sensuel de l’amour adultère (ce qui valut au film d’être condamné par certaines associations). Les saynètes sont quelque peu inégales mais les meilleures d’entre elles sont magiques et même parfois très drôles. Max Ophüls fait participer sa caméra à ce carrousel des sensations avec des plans audacieux dont quelques superbes travellings à 360 degrés.

Réalisé par Max Ophuls
Avec Claude Dauphin, Gaby Morlay, Madeleine Renaud, Ginette Leclerc, Jean Gailland, Simone Simon, Daniel Gélin
Film français
Genre : comédie dramatique
Durée : 1h35
Année de production: 1951
Trois saynètes inspirées des écrits de Guy de Maupassant : Un vieil homme en quête de plaisir recherche en vain une jeunesse perdue (le masque) ; La maison Tellier est une maison de rendez-vous, toutes ces dames s’en vont assister à la communion de la nièce de Madame à la campagne (la maison Tellier); Un peintre tombe amoureux de l’un de ses modèles (le modèle).
Inspiré, lyrique, puissant et superbement mis en scène. Un grand film.


 
Réalisé par Max Ophuls
Avec Danielle Darrieux, Vittorio De Sica, Charles Boyer, Mireille Perrey
Film français
Genre : comédie dramatique
Durée : 1h40
Année de production: 1953
Une femme se voit offrir des bijoux qu’elle avait vendus en secret pour rembourser une dette de jeu. Elle va découvrir les profondeurs tragiques de l’amour déçu.
Une œuvre foisonnante, raffinée, intelligente, cruelle et novatrice dégageant une réelle émotion. Du grand cinéma et de merveilleux comédiens.



 

Réalisé par Max Ophuls
Avec Martine Carol, Peter Ustinov. Anton Walbrook, Henri Guisol, Lise Delamare, Paulette Dubost
Film franco-allemand
Genre : drame
Durée : 1h55
Année de production : 1955
Une comtesse, qui fut jadis une courtisane, s’exhibe dans un cirque, tandis que défilent ses souvenirs.
Œuvre maudite : cuisant échec public, Lola Montès fut coupé et remonté, au grand dam de ses admirateurs (notamment de la Nouvelle Vague), et les versions les plus invraisemblables circulèrent longtemps. Le Festival de Cannes 2008 présenta enfin la version originale et remasterisée du film, seule digne de l’éclatante beauté technique de ce chef d’œuvre, considéré à raison comme l’un des monuments de l’histoire du cinéma.