Réalisé par Max Ophüls
Avec Gustav Fröhlich, Anny Ahlers,
Lien Deyers
Film allemand
Genre : comédie
Durée : 1h13
Année de production :
1931
Titre original :
Die verliebte Firma
L'équipe de tournage d'un film tombe sous le charme d'une
modeste et jolie employée des postes du village où ils opèrent. Ils n'ont bien
vite plus qu'une idée en tête, lui faire remplacer l'irritable vedette du
film...
Réalisé par Max Ophuels
Avec Willi
Domgraf-Fassbaender, Jarmila Novotna, Otto Wernicke, Hermann Kner, Maria
Janowska, Paul Kemp, Karl Valentin
Film allemand
Genre : comédie musicale
Durée : 1h16
Année de production :
1932
Titre original : Die Verkaufte Braut
Deux jeunes gens souhaitent s’épouser. Mais leur désir est
contrarié par les parents de la demoisellle qui lui préfèrent un
« meilleur parti ».
Deuxième
long-métrage de Max Ophuls qui avait par contre déjà mis en scène plusieurs
opéras. Sur la musique de Smetana, une comédie en allemand, survoltée et
chantée. Très désuet et réservé aux inconditionnels d'Ophüls. La distribution
réunit Jarmila Novotna et Karl Valentin, une légende de la scène d'opéra et la
star du cabaret.
Les
joyeux héritiers
Réalisé par Max Ophüls
Avec
Lien Devers, Heinz Rühmann, Ida Wüst
Film allemand
Genre : comédie
Durée : 1h16
Année de production :
1932
Titre
original : LACHENDEN ERBEN
Un homme, qui vient de mourir, a légué son
entreprise de champagne à son neveu s’il arrête de boire pendant quatre
semaines.
On
se croirait chez le Lubitsch de la même époque, le film est bien rythmé, plein
de gaieté et se déguste comme une ode au vin et à l'ivresse.
Réalisé
par Max Ophüls
Avec
Magda Schneider, Wolfgang Liebeneiner, Luise Ulrich, Carl Esmond
Film allemand
Genre : drame
Durée : 1h25
Année de production: 1932
A
Vienne, avant la guerre de 1914-1918. Christine, fille unique d'un violoniste
s'éprend d'un officier de la garde impériale, Fritz Lobheimer pour qui elle
n'est qu'un intermède dans une liaison plus "aristocratique" avec une
femme du monde. Mais le mari de cette dernière le poursuit de sa vengeance et
va le provoquer en duel...
Un
film fondateur dans l’œuvre de Max Ophuls. L’histoire est magnifique et
émouvante et la mise en scène fascinante.
Avec
Magda Schneider, Georges Liebeneiner, Georges Rigaud,
Simone Heliard, Abel Tarride
Film français
Film français
Genre : drame
Durée : 1h25
Année de production: 1933
A
Vienne, avant la guerre de 1914-1918. Christine, fille unique d'un violoniste
s'éprend d'un officier de la garde impériale, Fritz Lobheimer pour qui elle
n'est qu'un intermède dans une liaison plus "aristocratique" avec une
femme du monde. Mais le mari de cette dernière le poursuit de sa vengeance et
va le provoquer en duel...
Version
française de "LIEBELEI", Une histoire d’amour table sur le succès de Liebelei d’Ophuls lui-même dont il
réutilise largement le matériel initial (acteurs allemands doublés en français,
curieuse « inversion » du sens de la promenade en traîneau reprise
telle quelle de la version originale).
Réalisé
par Max Ophuls
Avec Henri Garat, Fernand Fabre, Lily Damita, Charles Fallot
Film français
Genre : policier
Durée : 1h
Année de production: 1933
Un jeune financier est sur le point de réaliser une affaire
qui ruinera ses concurrents. Ceux-ci l'enlèvement et l'enferment dans une villa
où il est gardé par une jolie fille. L'homme d'affaires et sa geôlière tombent
amoureux l'un de l'autre et parviennent à s'échapper.
Un
petit film policier dans lequel Max Ophüls ne se montre guère à l'aise.
La
dame de tout le monde
Réalisé
par Max Ophüls
Avec Isa Miranda, Memo
Benassi, Tatyana Pavlova
Film italien
Genre : drame
Durée : 1h25
Année de production: 1934
Après une tentative de suicide, une actrice de
cinéma fait le point sur sa vie.
L’unique
film italien de Max Ophuls. Ce très sombre drame mis en scène prodigieusement, est étonnant de modernité, et
injustement peu connu. Isa Miranda est sublime avec un visage qui rappelle à la
fois Garbo et Dietrich. Ce film est annonciateur de deux chefs d’œuvre futurs
d’Ophuls : Lettre à une inconnue et Lola Montès.
Réalisé
par Max Ophuls
Avec Simone Berriau, Gina
Manès, Catherine Fonteney, Thérèse Dorny, Georges Rigaud
Film français
Genre
: comédie dramatique
Durée : 1h22
Année de production: 1935
Une
fille de la campagne monte à Paris et entre dans un music hall de troisième
ordre où elle va perdre ses illusions.
Un
mélodrame ultra-conventionnel que la touche de Colette (scénariste dont la
contribution est mise en avant par le générique à une époque où Max Ophuls
n’avait pas la réputation qu’il a aujourd’hui) vient épicer un peu. Cette touche
se résume en deux mots: saphisme et stupéfiants. Soit les ingrédients de la
débauche qui guette la jeune et candide provinciale. Autant dire que, Colette
ou pas Colette, l’histoire n’en reste pas moins balisée de bout en bout. Max
Ophuls, lui, ne révèle sa présence derrière la caméra qu’en de rares
intermittences. Il y a une poignée de beaux mouvements d’appareil,
notamment un fabuleux panoramique à 360 degrés qui révèle les coulisses du
théâtre avec toutes les actrices en train de se préparer. Ceci étant, Divine reste un film franchement
mineur dans l’œuvre du cinéaste.
Avec Simone Berriau, Catherine Fonteney, Laure
Diana, Jacqueline Daix, Georges Vitray, Camille Bert, Marc Valbel
Film français
Genre : comédie fantastique
Durée : 1h25
Année de production: 1936
Trois fantômes se rejoignent le soir des fiançailles d'une
jeune fille, l'un d'entre eux est son père, le deuxième l'amant de sa mère, le
troisième son premier amour. Se liguant, ils vont tenter d'arracher la jeune
fille à sa future vie dont elle ne veut pas.
Cette
fantaisie de la première période française du grand Max est moins un film
fantastique, malgré les effets spéciaux, qu'une vive critique des mariages de
convenances et une ode à l'amour véritable. C'est assez daté, mais joliment
filmé, plein d'ironie et d'humour pétillant.
Réalisé
par Max Ophüls
Avec
Herman Bouber, Rini Otte, Cor Ruys, Matthieu van Eysden
Film néerlandais
Genre : comédie dramatique
Durée : 1h29
Année de production: 1936
Un brave coursier de banque perd une somme importante
d'argent et se trouve accusé de vol. Relâché faute de preuves, il se voit
proposer curieusement la direction d'une société immobilière.
Avec Michiko Tanaka, Pierre
Richard-Willm , Sessue Hayakawa, Roland
Toutain
Film français
Genre
: drame
Durée : 1h43
Année de production: 1937
Yoshiwara
est le quartier réservé de Tokyo, où les geishas exercent leur métier. Afin de
sauver leur patrimoine familial en danger, les parents de Kohana envoient
celle-ci se prostituer. Là, elle fait la connaissance de plusieurs personnages,
dont le lieutenant russe Serge Polenoff et le coolie Isamo. La rivalité
amoureuse des deux hommes va finir en drame...
Une
mise en scène brillante et un noir et blanc magnifique et extrêmement soigné
mais scénario caricatural. De plus, le fait que des Asiatiques" soient
joués par des Européens enlève toute crédibilité. Mais bizarrement, il y a un réel souffle mélodramatique et
poétique qui porte ce tout inégal.
Avec Annie Vernay,
Pierre-Richard Willm, Jean Galland
Film français
Genre : drame
Durée : 1h30
Année de production: 1938
Un
jeune homme ardent, épris de la fiancée de son ami, n’a d’autre issue que le
suicide.
L’adaptation
du classique de Goethe, une suite de lettres qui relatent les états d’âme de
leur auteur, n’était pas évidente à une époque, les années 30, où seul un
génial franc-tireur comme Guitry osait la voix-off pour nous faire partager
l’intimité mentale de son personnage (Le roman d’un tricheur).
Pour
adapter Les souffrances du jeune Werther, les scénaristes ont plié le
roman à leurs conventions, ils ont retranché, inventé, changé l’essence même de
l’œuvre littéraire pour y substituer une narration plus factuelle et plus
visuelle, plus conforme aux canons du cinéma français d’alors. Indéniablement,
le film n’est pas aussi profond que le livre lorsqu’il s’agit d’exprimer les
sentiments d’absolu du jeune héros. Mais les idées cinématographiques des
auteurs pour traduire le texte à l’écran sont parfois très belles. C’est le cas
notamment de la photographie en clairs-obscurs à tendance expressionniste ou la
narration moins centrée sur Werther qui tempère le romantisme de Goethe et
donne une importance nouvelle à Charlotte. Et c’est là qu’on retrouve la patte
d’Ophuls, c’est dans ce portrait de passionnée vertueuse qui a à voir avec
toute une tradition romanesque française (les Mme de Rênal, Mme de Mortsauf,
Mme d’Orgel…) mais pas avec Goethe. Werther est donc un film
intéressant loin d’égaler la puissance d’expression du chef d’œuvre de Goethe,
mais contenant suffisamment de beautés pour que l’amateur prenne le temps d’y
jeter un oeil attentif.
Avec Edwige Feuillère,
Georges Rigaud, Michel François, Georges Lanne
Film français
Genre : drame
Durée : 1h22
Année de production: 1939
Les
circonstances de la vie amènent Evelyne, mère d'un petit garçon, à exercer le
métier d'entraîneuse. Elle retrouve par hasard un ami canadien, George, devenu
un homme riche et estimé. Eprise de lui, elle lui cache sa déchéance.
Le
scénario un peu mince et la mise en scène assez classique mais par petites
touches, Ophuls sait transformer cette sombre intrigue en inéluctable
illustration des affres du destin. Le portrait de l’héroïne est pathétique et
tragique, à l'instar de Lola Montès ou de la Lisa de "Lettre d'une
inconnue ».
Avec Edwige Feuillère, John
Lodge, Aimé Clariond
Film français
Genre : drame historique
Durée : 1h35
Année de production: 1940
Le
suicide de l'archiduc Rodolphe à Mayerling, en 1889, a laissé vacant la
succession d'Autriche-Hongrie. C'est François-Ferdinand, le neveu de
François-Joseph, qui en est l'héritier. Or il détonne par ses positions, jugées
bien trop libérales. Sa largesse et son ouverture d'esprit l'empêchent de
s'entendre avec le monarque, souverain despotique. François-Ferdinand a décidé
d'épouser Sophie Chotek, une comtesse tchèque dont il s'est épris. Son oncle le
contraint à faire un mariage morganatique, qui empêchera sa descendance
d'accéder au trône...
Avant
d'en venir au rendez-vous (réputé à l'origine de la seconde guerre), Ophüls
déploie les préparatifs à toute manifestation officielle et immortalise le couple Edwige Feuillères/John
Lodge. L’intelligence du point de vue historique suffit à distinguer ce film du
ringard Mayerling de Litvak. La romance est finement mêlée à la marche
de l’Histoire. On regrettera cependant que la mise en scène d’Ophuls soit
académique. On n’y retrouve pas les fameuses arabesques du cinéaste.
Heureusement, les comédiens sont bons, Edwige Feuillère est égale à elle-même
tandis que John Lodge est une bonne surprise. Le film commencé en 1939 connut
une interruption pour cause de guerre pour de vrai et le tournage reprit vaille
que vaille en 1940. Bref, sans être dénué de qualités, De Mayerling
à Sarajevo
est un semi-échec bien excusable compte tenu de son contexte de production.
Réalisé
par Max Opuls
Avec Douglas Fairbanks Jr., María Montez, Rita Corday
Film américain (Etats-Unis)
Genre
: aventure
Durée : 1h35
Année de production: 1947
Le
roi Charles II en exil en Hollande se réfugie auprès d’une charmante
aubergiste. Il doit reprendre son trône aux puritains mais apprécie la
compagnie de la demoiselle.
Ce
premier film réalisé par Max Ophuls à Hollywood est une bondissante et
malicieuse fantaisie historique de cape et d’épée superbement mis en scène (de
longs travellings soyeux) malgré des décors de carton pâte. Une fantaisie
intelligente et joliment maniérée à découvrir.
Réalisé
par Max Opuls
Avec Joan Fontaine, Louis
Jourdan, Mady Christians
Film américain (Etats-Unis)
Genre : drame
Durée : 1h25
Année
de production: 1948
En
cette mâtinée de l’an 1900, Stefan Brand s’apprête à fuir Vienne. Il doit se
battre en duel contre un mari trompé et ne place pas assez haut son honneur
pour risquer ainsi sa vie. C’est alors qu’il reçoit une lettre d’une inconnue,
une certaine Lisa Berndle qui lui explique l’avoir aimé d’un amour absolu,
n'avoir vécu que dans son ombre.
Il
s’agit du deuxième film américain de Max Ophüls et probablement son plus beau.
Cette adaptation d’un roman de l’autrichien Stefan Zweig est une histoire belle
et tragique que Max Ophüls met en images avec une délicatesse infinie. Avec
pour cadre une atmosphère de début de siècle parfaitement reconstituée, il
parvient à retranscrire toute la fragilité de ses deux personnages par la
sensibilité de sa mise en scène. La caméra ophulsienne se promène dans les
couloirs des maisons, remonte les escaliers, longe les quais des gares, passe
d'un personnage à l'autre avec autant de virtuosité que de naturel. C'est le
triomphe de ce baroque fluide qui capte et communique au public les émotions
les plus intimes des personnages à partir de leur évolutions et de leurs
déplacements dans l'espace. Joan Fontaine et Louis Jourdan sont remarquables et
donnent beaucoup de profondeur à leur personnage. Le temps ne semble pas avoir
de prise sur les grands films : plus de soixante ans après sa sortie, Lettre
d’une inconnue reste absolument remarquable par l’élégance de sa mise en scène et est la preuve même
qu’Hollywood a su prendre sous son aile de grands cinéastes étrangers sans
aliéner leur style pour autant.
Réalisé
par Max Opuls
Avec James Mason, Barbara Bel
Geddes, Robert Ryan
Film américain (Etats-Unis)
Genre : drame
Durée : 1h35
Année
de production : 1949
Titre original : CAUGHT
Une
jeune fille qui rêve de réussite sociale, rencontre un homme très riche,
séduisant et froid, qui décide de l'épouser pour contredire son psychanalyste à
qui il raconte sa déception après qu'elle n'ait point cédé à ses avances
conquérantes. La jeune fille se laisse prendre au piège, et épouse son
vrai-faux prince charmant, qui la délaisse aussitôt qu'il en a fait sa chose,
la considérant plus comme un accessoire décoratif, que comme sa femme.
Ce
film a le défaut de présenter un scénario assez peu travaillé, restant dans le
conventionnel, sans surprise ni originalité. Malgré sa grande maîtrise de la
mise en scène, Max Ophüls ne parvient pas vraiment à donner une personnalité au
film et on ne retrouve que rarement le style baroque du
cinéaste et ses arabesques visuelles légendaires.
Réalisé
par Max Opuls
Avec James Mason, Joan
Bennett, Geraldine Brooks
Film américain (Etats-Unis)
Genre
: drame
Durée
: 1h22
Année de production: 1949
Lucia
Harper vit avec ses deux enfants et son beau-père dans leur belle villa de
Balboa. Avec son mari souvent absent, elle doit veiller seule à la bonne
organisation du foyer. Lorsqu’elle apprend que sa fille, Bea, a une liaison
avec l’escroc Ted Darby, elle lui ordonne d’y mettre fin immédiatement. Mais
l’entrevue entre les deux jeunes gens tourne mal et Darby est tué. Lucia
retourne sur les lieux et se débarrasse du corps…
Dernier
film tourné aux Etats-Unis par Max Ophuls. Film à petit budget, mal
accueilli à sa sortie, il bénéficie pourtant aujourd’hui d’une certaine aura car
c’est une oeuvre personnelle. Il y a d’abord la facture. Le découpage en
plans-séquences et les contrastes du noir et blanc siéent parfaitement à
l’univers du film noir. Cela crée une certaine poésie visuelle qui ne verse pas
dans l’esthétisme gratuit car les travellings virtuoses sont avant tout au
service d’une narration qu’ils vivifient considérablement. Il y a aussi
une bifurcation narrative qui, à mi-chemin, donne tout son sel au film.
Subtilement, le film noir se fait mélodrame. Les sentiments s’immiscent dans la
mécanique du chantage. Les prétextes un peu grossiers de l’intrigue policière
sont oubliés et on se focalise sur les réactions d’une femme bien sous tout
rapport qui souffre du secret qu’elle porte et se met à douter de sa condition
sociale et sentimentale. On retrouve dans ce film de commande l’acuité du
regard du cinéaste sur la légèreté de la femme et le tragique qui la guette. Et
ça donne lieu à de très belles scènes d’autant que Joan Bennett convient
parfaitement au rôle de l’héroïne.
Avec Anton Walbrook, Daniel Gélin, Danielle Darrieux, Simone Signoret, Serge
Reggiani, Gérard Philipe, Odette Joyeux, Jean-Louis Barrault, Simone Simon,
Fernand Gravey, Isa Miranda
Film français
Genre : comédie
Durée : 1h37
Année de production: 1950
Sous
l’impulsion d’un meneur de jeu, une ronde des couples commence.
Ce classique du cinéma romantique adapté du roman d’Arthur Schnitzler
est le premier des quatre films que réalisa Max Ophüls quand il revint en
France. Ce fut un très grand succès malgré la forme assez abstraite du film
notamment du fait de la présence d’un meneur de jeu qui vient introduire et
même commenter chacune des saynètes, une manière personnelle et originale
d’éviter l’effet assemblage des films à sketches. C’est de la ronde de l’amour
dont il s’agit, l’amour sous toutes ses formes depuis le soldat hermétique à
tout sentiment jusqu’au tourbillon sensuel de l’amour adultère (ce qui valut au
film d’être condamné par certaines associations). Les saynètes sont quelque peu
inégales mais les meilleures d’entre elles sont magiques et même parfois très
drôles. Max Ophüls fait participer sa caméra à ce carrousel des sensations avec
des plans audacieux dont quelques superbes travellings à 360 degrés.
Avec
Claude Dauphin, Gaby Morlay, Madeleine Renaud, Ginette Leclerc, Jean Gailland,
Simone Simon, Daniel Gélin
Film français
Genre : comédie dramatique
Durée : 1h35
Année de production: 1951
Trois
saynètes inspirées des écrits de Guy de Maupassant : Un vieil homme en
quête de plaisir recherche en vain une jeunesse perdue (le masque) ;
La maison Tellier est une maison de rendez-vous, toutes ces dames s’en vont
assister à la communion de la nièce de Madame à la campagne (la maison
Tellier); Un peintre tombe amoureux de l’un de ses modèles (le modèle).
Inspiré, lyrique, puissant et
superbement mis en scène. Un grand film.
Réalisé
par Max Ophuls
Avec Danielle Darrieux,
Vittorio De Sica, Charles Boyer, Mireille Perrey
Film français
Genre : comédie dramatique
Durée : 1h40
Année de production: 1953
Une
femme se voit offrir des bijoux qu’elle avait vendus en secret pour rembourser
une dette de jeu. Elle va découvrir les profondeurs tragiques de l’amour déçu.
Une
œuvre foisonnante, raffinée, intelligente, cruelle et novatrice dégageant une
réelle émotion. Du grand cinéma et de merveilleux comédiens.
Réalisé par Max Ophuls
Avec
Martine Carol, Peter Ustinov. Anton Walbrook, Henri Guisol, Lise Delamare,
Paulette Dubost
Film
franco-allemand
Genre :
drame
Durée :
1h55
Année
de production : 1955
Une
comtesse, qui fut jadis une courtisane, s’exhibe dans un cirque, tandis que
défilent ses souvenirs.
Œuvre maudite : cuisant échec public, Lola Montès
fut coupé et remonté, au grand dam de ses admirateurs (notamment de la Nouvelle
Vague), et les versions les plus invraisemblables circulèrent longtemps. Le
Festival de Cannes 2008 présenta enfin la version originale et remasterisée du
film, seule digne de l’éclatante beauté technique de ce chef d’œuvre, considéré
à raison comme l’un des monuments de l’histoire du cinéma.